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Chaque année, des centaines de producteurs agricoles approchent l’âge de la retraite sans avoir de relève familiale identifiée. Cette réalité, bien que fréquente, soulève plusieurs inquiétudes : que deviendra la ferme? Est-ce que les terres seront vendues à des spéculateurs fonciers? Le savoir-faire transmis depuis des générations sera-t-il perdu?
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des solutions concrètes pour assurer la pérennité de son entreprise agricole, même sans successeur dans la famille. Et tout commence par la planification.
Céder une ferme ne se fait pas du jour au lendemain. Il faut souvent plusieurs années pour préparer un transfert harmonieux. Un bon point de départ est de définir ses objectifs : Souhaitez-vous demeurer impliqué pendant un certain temps? Quel est votre seuil de confort financier pour la retraite? À quoi souhaitez-vous que votre ferme ressemble dans dix ans?
Une planification précoce permet d’éviter les urgences et les décisions précipitées. C’est aussi le meilleur moyen de protéger la valeur de votre entreprise et vos liens familiaux ou d’attachements, en clarifiant vos intentions dès le départ.
Sortir du cadre familial : une richesse insoupçonnée
L’absence de relève familiale ne signifie pas l’absence de relève tout court. De nombreux aspirants agriculteurs – jeunes diplômés, travailleurs expérimentés ou même néo-ruraux passionnés – cherchent une ferme à reprendre. Ces personnes, souvent très motivées, apportent un regard neuf, des compétences diversifiées et une grande volonté de s’ancrer en région.
C’est là que des services comme L’ARTERRE jouent un rôle crucial. En facilitant les jumelages entre cédants et aspirants, ils permettent de bâtir des ententes personnalisées et adaptées aux besoins des deux parties, qu’il s’agisse d’un transfert progressif, d’un partenariat ou d’une vente à terme.
Un transfert agricole comporte des volets humains, légaux, financiers et émotionnels. S’entourer de professionnels – notaires, fiscalistes, agronomes, agents de maillage – permet d’éviter les écueils et d’aborder toutes les dimensions de la cession avec clarté.
Le plus important? Ne pas attendre que la fatigue ou l’urgence dictent les décisions. En amorçant la réflexion dès aujourd’hui, vous vous donnez le pouvoir de choisir à qui et comment vous transmettrez votre ferme. Et ce, dans le respect de vos valeurs, de votre parcours… et surtout, de l’avenir de l’agriculture.
Un exemple inspirant : la ferme Cabri Génétique international inc.
Prenons le cas de Cédric Bousquet, qui rêvait d’avoir son entreprise agricole. Avec l’aide de L’ARTERRE, il a pu être jumelé avec un producteur sans relève familiale, prêt à transmettre sa ferme dans une perspective de continuité et d’innovation. Le jumelage a permis à Cédric de s’installer progressivement, de bénéficier de l’expérience du cédant, et de bâtir, avec lui, une entreprise à son image tout en respectant l’héritage existant. Ils travailleront main dans la main pendant quelques années dans l’objectif de perpétuer le savoir-faire d’une ferme caprine spécialisée en amélioration génétique et qui est exempte de l’arthrite encéphalite caprine.
Aujourd’hui, la ferme Cabri Génétique est un exemple vivant de ce que peut permettre une transition lorsque bien accompagnée!
Vous aimeriez en savoir plus de L’ARTERRE et un maillage réussi sur le territoire de la MRC? Ne manquez pas l’épisode du podcast Fond’rang.
Dans cet épisode, Amélie Tremblay, agente de développement agricole à L’ARTERRE, et Cédric Bousquet, producteur laitier caprin, partagent leur expérience du transfert agricole non apparenté. Ils expliquent comment L’ARTERRE soutient les cédants et repreneurs dans le processus de maillage, assurant ainsi la pérennité des entreprises agricoles au Québec.
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